Michaël Trahan est un paresseux de bonne famille. Il a publié quelques poèmes et articles dans diverses revues vagabondes. Il pense que les mots sont des gouffres et il apprécie les penseurs, les écrivains qui savent approcher l’abîme : il croit que toute pensée doit se tenir au bord de l’effondrement. Sur le plan académique, il travaille à un projet de mémoire portant sur la figure du marquis de Sade dans la première moitié du XXe siècle français. Bref, il ne vit que de contradictions.